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Démarche : retracer un état dans un lieu donné, accomplir une construction.


Je cherche le passage, le transitoire, ce qui pousse à changer, à redéfinir des univers selon mes expériences ou par des manques.


Observer consiste aussi à survivre. Dès lors mesurer les vides et les pleins est affaire du vivant. Parmi les outils de mesure, il y a le dessin.



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Bienvenue dans ce qui est devenu mon atelier virtuel, l'ordre n'y est pas, c'est un atelier, les choses sont là pour changer, s'éliminer, se torturer, s'approfondir, se détailler, se recommencer, etc. C'est un atelier...

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21 mai 2010

Anthologie / rock et débauche du Frankycab / krag

Certains groupes de black metal et autres avatars se targuent du grand rôle de satanistes, non sans humour. Certains devraient s'en tenir à ramasser les pâquerettes comme l’ont fait jadis leurs parents hyppies suédois ou à retourner dans les Carpates que sais-je… En fait toute consonance à Satan, Belzébuth, etc. , ne devraient pas se jouer à la légère, comme çà. Beaucoup de fans de musique de ce type se complaisent à citer le Necronomicon sans en avoir une idée à quoi cela ressemble. Frankycab, oui. C’est même son penchant le plus étrange et inquiétant. Un album de celui-ci appartient désormais à un membre de Venom mais est-ce cet album dont vous voyez la pochette ci-dessus? Relatons d’abord l’histoire de la crise cardiaque de Jack The Cat.

Dans les bureaux californiens d’un grand mafieux pas très loin de sous sols où des clandestins confectionnent des fournitures imitant Dior, Rolex ou Lacoste, est accroché cette pochette carrée en haut du mur. Le patron l’as mise sous verre. Personne n’ose y toucher, même la femme de ménage payé cash. Tous connaissent l’histoire de cet objet de collection unique et possédé. En fait cette pochette contient un disque qu’il ne faut surtout pas toucher, écouter ou ne serait-ce voir, tel une gorgone Méduse débarquée tout droit dans la galaxie vingtième siècle. Bien entendu, le mafieux fait rarement de vieux os et il le sait. Alors en fin de journée, il remet ce qu’il a de plus cher à un ennemi de confiance et un peu trop durable à son goût. Un flic, tout simplement, un simple inspecteur très doué, tellement doué qu’il coffre le mafieux et en gage de reconnaissance pour son bon bouleau reçoit ce cadeau empoisonné. Bref, sa baraque, ses marmots, sa mère, son cleps, du jour au lendemain brûlent sous le son d’un rockabilly endiablé du feu de tonnerre, oh, Yeah… Et Jack The Cat qui passe devant la maison à promener toutou qui n’en revient pas d’entendre un si bon son. A tel point qu’il crêve d’une crise cardiaque le 15 mars 1998. L’unique exemplaire de cet album s’appelle « Krag », n’y touchez pas.

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Ci-dessus, du dessin

et "Anthologie/Rock et débauche du Frankycab", rien de sérieux mais de bons moments pour ma poire.


Ainsi que les nouveautés de l'édition libre de la pieuvre.