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Démarche : retracer un état dans un lieu donné, accomplir une construction.


Je cherche le passage, le transitoire, ce qui pousse à changer, à redéfinir des univers selon mes expériences ou par des manques.


Observer consiste aussi à survivre. Dès lors mesurer les vides et les pleins est affaire du vivant. Parmi les outils de mesure, il y a le dessin.



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Bienvenue dans ce qui est devenu mon atelier virtuel, l'ordre n'y est pas, c'est un atelier, les choses sont là pour changer, s'éliminer, se torturer, s'approfondir, se détailler, se recommencer, etc. C'est un atelier...

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14 mai 2010

Anthologie / rock et débauche du Frankycab / Les débuts :









Il est bon ton de vanter telle ou telle star parce qu'elle fait la une d'une presse douteuse. Soyons clairs d'emblée, le grand manitou de la musique de ces cinq dernières décennies n'est ni Prince, ni Bowie. D"ailleurs ils sont plusieurs, souvent inclassables et inégalés, bossant comme ouvriers à l'image du Mott the Hopple ou comme caissière à Auchan à l'image de la trop méconnue Rhodo. Leurs lieux de prédilections sont les ports, villes infestées de débris alcooliques teintés d'iodes avec une dorade pas cher et des kebabs dégueulasses. Beaucoup de musicos au devant de la scène l'ont caché mais ils connaissent très bien ces endimanchés du rock énergétique pionnière de la no wave ou du hardcore, etc. Ils ne les surnomment même plus "pirates" (çà, les vedettes le réservent aux fans de quinze ans qui téléchargent), ils évitent même de les nommer. Ce dont je parles, ce n'est pas de l'underground, mais réellement de quelque chose de très souterrain, de disques passées de mains en mains entre copains à cinq heures du matin, le mardi de préférence. Il y a une aristocratie qui s'est greffée autour, des nobles esthètes ou carrément certains futurs gourous en manque d'inspiration. Demandez à Terry Chimes (au cas où il en fera état). En effet , quand il a appris la terrible nouvelle du décès de Joe Strummer, il se serait empressé de racheter tous les disques pirates Frankycab, disques provenant de ce terreau artistique méconnu et appartenant au Strummer.
Nous nous concentrerons sur cet artiste : Frankycab, docker à Manchester, au turbin et assez déjanté. Peu de personnes savent qui il est réellement, où il crêche, si il a des gosses, etc. Le mot "artiste" est difficile à émettre pour ce genre de personnage. Certaines galettes (on suppose qu'à une époque certains groupes indés comme Crass ou Lukrate Milk auraient aidé à presser leurs vynils) ne sont que des enregistrements pirates. D'autres sont totalement remixées à l'instar de ce 45 tour que l'ont suppose être le premier pavé de 1972 de Frankycab : "F", remix du "Messie de Haendel", encore plus inaudible que le "MMM".

Mais curieusement, ce qui fera la "renommée" du Frankycab (du bouche à oreille qui inquiétait certaines majors de disques) sera son voyage à New York en 1975. Après un passage au CBGB où il aurait enregistré sans quiétude le morceau "Horses" de Patti Smith, il aurait réussi à reprendre le morceau en boucle tout en rajoutant une troisième piste audio du discours de Nixon et accompagner d'un hurlement macabre. ( La rumeur veut que le Frankycab aurait enregistré un viol). Le disque était tellement choquant (même pour la scène new yorkaise), qu'il n'y aurait eu à ce jour que cinq copies. Aujourd'hui, ce truc vaut plus cher que l'acide piégé dans la banane du Warhol.

d'autres articles feront suite et vous feront découvrir ce mystérieux Fankycab

à bientôt

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Ci-dessus, du dessin

et "Anthologie/Rock et débauche du Frankycab", rien de sérieux mais de bons moments pour ma poire.


Ainsi que les nouveautés de l'édition libre de la pieuvre.