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Démarche : retracer un état dans un lieu donné, accomplir une construction.


Je cherche le passage, le transitoire, ce qui pousse à changer, à redéfinir des univers selon mes expériences ou par des manques.


Observer consiste aussi à survivre. Dès lors mesurer les vides et les pleins est affaire du vivant. Parmi les outils de mesure, il y a le dessin.



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Bienvenue dans ce qui est devenu mon atelier virtuel, l'ordre n'y est pas, c'est un atelier, les choses sont là pour changer, s'éliminer, se torturer, s'approfondir, se détailler, se recommencer, etc. C'est un atelier...

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16 juillet 2010

Anthologie / rock et débauche du Frankycab / l'infirmière de nuit


Le début de cette anecdote est sordide, malsaine. En 1967, Frankycab est jeune, un peu bohème et franchement con. Un peu beatnik aussi : il traverse toute l’Europe en auto-stop à la recherche d’amphet pour ses collègues, mods entre autres à Manchester. L’alcool arrose son parcours qui shoote son foie et sa foi ne sera qu’un retour sans flamme, qu’une illusion de plus mise au placard entre deux magazines de Playboy et une affiche de Aslan.
Une soirée parisienne clôt cette divagation sans envergure ou presque. Il titube entre Pigalle, metro, pas dodo, le quartier Saint Germain et les castagnes. Vers minuit, Frankycab se prend l’envie d’insulter un sourd-muet qui lui envoie une patate méritée en pleine tronche. Se souviendra-t’il? Frankycab s’en est pris une belle. Frankycab s’en est pris une belle dans tous les sens. Avachi devant une grande porte noire rue Rivoli, la tête en sang, il se fait cueillir par une infirmière. La belle loge au huitième et soigne ce renégat balbutiant de l’anglais prolétaire. Il faufile ses longs doigts sur les touches black and white du piano à queue… Elle gémit un peu… Elle frémit beaucoup… Elle chante passionnément… En bas, les oreilles déployées du Gainsbourg retiennent chaque soupir de ce huitième étage. Il est cinq heures, un mardi. Le tube fera date quelques années plus tard et Frankycab ravalera ses aigreurs, restes d’une haleine pathétique du whisky vingt ans d’âge au fond de la gorge. Il ne l’a pas oublié, cette nuit qui résonne au creux des reins d‘une Jane, d‘une BB, ou d‘une… Qui çà déjà?

2 juillet 2010

Drawgasmic

http://www.drawgasmic.com/artistpage.php?a=1832

çà y est, le dessin est présenté. L'équipe de Drawgasmic ont scanné sans faire mention ni du papier ni de la technique et tout çà fait un peu brouillon. Passons, disons que c'est le geste qui compte. Je doute qu'il y est un acquéreur via internet avec ce type de présentation mais bon. Je ne pense pas que la manoeuvre réside dans cet esprit de vente mais plutôt une fête qui se prépare dans leur ville de Saint Louis.
Ci-dessus, du dessin

et "Anthologie/Rock et débauche du Frankycab", rien de sérieux mais de bons moments pour ma poire.


Ainsi que les nouveautés de l'édition libre de la pieuvre.